Ô mon coeur, je ne suis pas séparée de toi,
pourtant, cette impression m'assaille...
Divisée par habitude et ignorance,
je rêve de retour et d'unité...
Aucun mot ne me console,
aucune action ne me réconforte,
sans savoir où aller,
sans savoir que faire,
sans savoir où poser les yeux,
ne me reste qu'un élan immobile,
ne me reste qu'être tranquille,
dans la naissance de l'instant...
Le Regard, celui de la Présence,
disparaît alors, en l'Absence...
ne reste que l'intime...
ne reste que Conscience...
Sans mots, sans formes,
sans temps, sans espace,
sans devenir,
immobile EST mouvement,
son EST silence...
S'échappe majestueusement
la Lumière en Amour,
créant et consumant dans un même élan,
la beauté éphémère de ce monde...
À l'Éveil il est Vu,
que la Libération engloutie tout mouvement,
individuel, personnel, autre, moi, je...
tout est consumé...
JE SUIS !
Merci Irina, très beau "je suis" qui parle à partir de "je suis"!
RépondreSupprimer"la Lumière en Amour,
créant et consumant dans un même élan,
la beauté éphémère de ce monde..." joliment dit!
Pour jouer ma Johnny de service et allumer un peu plus le feu vainqueur de tous les paradoxes,ce texte:
RépondreSupprimerPASSION
O souffrance infinie, O souffrance bien-aimée
Qui, de jour comme de nuit, me tiens éveillée
S'il te plait, ne te calme mais grandis,
Toi que n'amoindrissent ni n'apaisent
Les torrents de délices
De la panoplie de tranquilisants
Artificiels du monde.
Et si par mégarde
Il m'arrivait de m'assoupir
Aux chants enjôleurs des sirènes,
Réveille-moi, O douleur bénie
Jusqu'à ce que, enfin,
J'aie définitivement compris
Que le seul vrai bonheur
C'est d'aimer sans condition
Sans objet et sans fin,
D'aimer purement et simplement.
Oui, O souffrance sacrée
Attise en moi ton élan destructeur
pour que mon coeur ardent
le devienne davantage,
Par pitié,brûle et brûle sans pitié
Tout ce qui en moi s'y oppose.
Mais je te fais confiance,
Tu ne me quitteras pas de sitôt
Car tu le sais bien, toi
O douleur toute divine
Que celui qui a bu
L'eau de cette Source-là
Ne serait-ce qu'une fois
Ne pourra jamais plus
Trouver ailleurs sa joie.
O douleur toute soif
Tu es promesse d'océan
Où vont à se noyer
Au bout des larmes
Peines et regrets.
O douleur si souvent si cruelle
A mon confort si douillet
Grêle de feu véritable
Tu es pourtant bien
La messagère céleste de la Paix.
bonjour, je lis ce texte après le décés de ma chère grand mère disparue dans sa 101 année, et cela est d'un immense réconfort....Danielle.
RépondreSupprimerBonjour Danielle,
RépondreSupprimerMerci pour ton partage du cœur.
L'Amour que nous sommes entre en résonance avec la Joie et la Paix qui remplit l'univers où tout est Vivant...
De tout coeur.