Persuadé que le Bonheur, la Joie et la Paix sont au-delà...
Certains essayent de l'abattre à grand bruit,
sans jamais y parvenir, il a l'air si solide, si dur...
D'autres l'étudient, pour en connaître chaque partie,
peu-être y a-t- il une issue quelque part ?...
D'autres encore, plus hardis tentent de l'escalader,
mais, il parait si haut, infranchissable...
D'autres enfin, s'assoient à ses pieds,
se désespèrent, finissent par l'oublier, et s'endorment...
Il arrive parfois,
qu'à bout de ses questions,
à bout de ses réponses,
à bout de ses arguments,
une lassitude salvatrice,
devant ses propres complexités,
fasse voler en éclats,
le mur des limites de ce "personnage"
que l'on avait soi-même construit,
et auquel on croyait !
L'Amour Règne...
oui, en fait "l'Amour, le Cœur" est tout ce qui est, rien n'est exclu car IL EST TOUT! mais vraiment tout "sans personne là dedans pour se saisir de quoi que ce soit car il n'y a rien d'autre que Cela la Forme EST le fond, le Fond EST la forme! Il n'y a rien d'extérieur ou d'intérieur Cela existe sans exister INDIVISIBLE!
RépondreSupprimerEt la vie, le vivant en est l'expression totale. Sans rien exclure, sans point de vue, ni histoire, ni référence!
Merci Irina bonne journée à toi.
bonjour, Irina.
RépondreSupprimerOui qu'elle est tenace en nous cette illusion de notre séparation d'avec Dieu! Si tenace en fait qu'elle nous paraît aussi réelle qu'un mur de pierre entourant une forteresse.
Mais cette muraille, n'étant le fruit que de notre fallacieux sentiment d'identité basé sur notre corps,ne pourra s'évanouir qu'au soleil de la vérité tout comme les vapeurs du brouillard exposées à la lumière et à la chaleur se dissipent .
La grâce divine est ce rayon céléste qui vient éclairer l'esprit humain obscurci,enténèbré par ses croyances erronées.Même si un homme ne sait pas reconnaître l'origine de cette divine inspiration,elle n'en n'est pas moins efficiente.
Il faut le recul de beaucoup de temps parfois pour arriver à distinguer que le premier mouvement vers Dieu ne fut aucunement le fruit de nos efforts mais seulement une réponse à notre désir sincére de remédier à ce si douloureux sentiment d'impuissance de petit homme chétif et si fragile voué au néant d'une incontournable insignifiance.
Ainsi,bien que la découverte de la vérité ne soit aucunement le fruit de nos efforts conscients si souvent maladroits, nos élans courageux et vrais appellent toujours une réponse: combien de temps un père aimant résistera-t'il à la supplique de son enfant? Même s'il ne cédera pas à tous ses caprices, au moins fera-t'il tout pour faire cesser ses souffrances.
J'ai essayé d'exprimer ici le point de vue chrétien qui accorde une importance centrale à l'action de la grâce dans ce que les théologiens appellent l'économie du salut - le salut n'étant rien d'autre que le retour à Dieu.J'espère n'avoir pas provoqué par là une de ces réactions allergiques fort répandues de nos jours chez "les spirituels" à la seule mention du mot chrétien ou même de Dieu...
Pour conclure ce commmentaire et en résumer la raison, réjouissons-nous! Nous ne sommes seuls face à nos démons intérieurs!
C'est Noël, Jésus est né! Joyeux Noël à toutes et tous.
Gros Bisous.
Catherine
Bonjour Catherine,
RépondreSupprimerLe coeur ne pense pas !
Il Aime, il goûte sans mots la rosée du matin qui frémit sur les feuilles...
Il sait être heureux !
Qui donc lui dit le contraire ?
Qui donc le place dans un rôle bien organisé ?
Qui donc lui dit ce qu'il faut qu'il aime ou pas ?
La croyance est le conditionnement du mur que l'ont a construit,
derrière ce mur il n'y a que notre coeur qui étouffe !
Ce mur est la solidification de nos certitudes mentales,
alimenté par nos peurs de ne pas être aimé.
L'Amour pourtant se cherche un passage au milieu de tous nos concepts,
et c'est alors que fleurissent les mots du coeur...
Affectueusement.
moi aussi, je t'aime,
RépondreSupprimersans doute me suis-je mal exprimé
je n'ai pas du tout peur de n'être pas aimée
aimer vaut mieux que d'être aimé
Catherine : "J'espère n'avoir pas provoqué par là une de ces réactions allergiques fort répandues de nos jours chez "les spirituels" à la seule mention du mot chrétien ou même de Dieu..."
RépondreSupprimerDieu merci "non" (sourire)........les mots ne seront toujours que des mots...ce que l'on vit en soi est ce qui compte...l'allergie ne peut être que mental.....le Christ,Shiva,le Soi, que des mots....et chacun exprime son Coeur selon son expression et la tienne est très belle!
bonnes fêtes à toi dans l'amour tout court!
Bonjour Vincent.
RépondreSupprimerJe suis très touchée par ton message.Merci pour pour ton sourire, pour ta compréhension qui me va droit au coeur. Je te dédie ce petit poème qui, je l'espère, te fera plaisir.
Dehors la lumière
qui, à torrents se déverse
du ciel jusqu'à la terre
couverte de neige
m'aveugle
tandis qu'au-dessus de ma tête
les enfants du deuxième
font un boucan d'enfer.
Pas une voiture!
Vive la glace!
Quelle paix!
Dieu que j'aime les effets
secondaires de Noël
aujourd'hui.
merci, très beau malgré le boucan d'enfer des enfants du deuxième (sourire)!
RépondreSupprimerOui aujourd'hui est toujours un beau jour pour renaître!
Bons effets secondaires...Catherine et que ce jour soit éternité! Merci à toi
Irina: joliment exprimé "je demeure encore insatisfaite...Pourtant, c'est là,
... et c'est irrésistible ! ..........
Vincent, je me permets de préciser que cette phrase est tirée du commentaire que j'ai écrit sur " L'effort caché " du site de Monko
RépondreSupprimerhttp://nondualite.canalblog.com/archives/2010/12/26/19968545.html#comments
J'adore le contraste entre l'image totalement ouverte sur l'horizon,sans aucun obstacle,mise à l'appui du texte "libre" et celle du mur qui occulte tout!
RépondreSupprimerQuelquefois,souvent même,les images parlent autant que les mots.
Je ne suis pas de ceux qui vont jusqu'à dire que nos murs sont imaginaires.Que j'aimerais bien que ce soit vrai!Nos peurs,bien que n'étant situées qu'à l'intérieur de nous-mêmes, nous poussent sans cesse à ériger des murailles, des prisons bien matérielles, celles-là, entre nous et les autres.
Mais quel réconfort,quand, au pied du mur,on se souvient soudain que, derrière,il y a l'amour qui s'ignore!
le mur est l'oubli de l'amour
l'amour voit au-travers des murs.
Oui Catherine,
RépondreSupprimerIllusion de murailles, tu le dis bien...
Les murailles, les prisons, ne sont en effet créé que par nous, pour nous,
juste érigé pour nous protéger contre notre souffrance,
... celles que nous avons en mémoire ...
... Celles que nous avons construites...
... Celles qui nous protègent contre notre colère...
... Celles aussi qui nous cachent de la réalité que nous sommes...
L'amour ne s'ignore jamais, elle ne peut être qu'ignorée !
L’amour est ce que nous sommes et nous rappelle que nous vivons !
Que nous sommes là ! assoiffés !
Eh oui, nous aimons, passionnément tout, nous sommes Amour !
Mais n'osons même pas murmurer à l'oreille de notre coeur...
que cela est possible, là tout de suite, à l'instant !... Vibrer avec la vie !
Et pourtant, tu le dis aussi très bien,
l'amour, est ce qui voit même au travers des murs,
... notre soif absolue d'Aimer !
De tout coeur.
Bonjour à vous tous, et bonjour à toi Irina. J'en profite pour saluer ton merveilleux blog. La poésie est bien souvent un moyen de laisser affleurer la saveur de l'inconnaissable.
RépondreSupprimerSans vouloir imposer quoi que ce soit ici, j'aimerais apporter mon ressenti à propos de cette histoire de mur et d'amour. Pour moi, ce n'est pas tellement que l'amour voit à travers les murs; car il faudrait pour cela que l'amour "vienne de quelque part", et que les murs soient en quelque sorte séparés de l'amour, du Vivant. La perception immaculée, pour moi, est que le mur est lui-même amour inconditionnel. La prison est Cela, le prisonnier aussi. Le mur n'occulte rien, il est pure lumière.
L'amour qui se trouve derrière le mur est encore une illusion. L'amour est tout ce qui est, l'essence inconditionnée de tout. Le mur est le trésor, et la Vie véritable n'attend pas que les murs s'écroulent pour surgir...
Le jeu du prisonnier et de sa prison est 'une telle perfection, un tel équilibre, une telle intelligence que ce ne peut qu'être le jeu purement divin. Comment ne pas tomber amoureux devant tant de beauté?
Bien à vous
Merci beaucoup Monko pour ta visite,
RépondreSupprimerc'est avec joie que j'apprécie ton ressenti et toutes les paroles d'amour sur ce blog !
Oui, merci pour ce recentrage de vision,
le mur est une idée, et comme les idées cela n'existe pas...
la prison n'a pas de prisonnier donc ce n'est pas une prison...
il n'y a de Réalité que la vie qui rayonne et Aime !
et l'illusion d'être séparé de Cela, est notre seule Divine cécité...
Merci, de tout coeur !
Oui Irina je sais que la phrase citée je l'ai prise sur la réponse faite sur le site de Monko!
RépondreSupprimerJe l'ai trouvé juste et vraie c'est tout!
Merci à Monko de ce recentrage qui libére le mur du concept "mur" et nous renvoie à ce "qui est comme c'est"
"Comment ne pas tomber amoureux devant tant de beauté?" d'où cette fameuse " subtile tension qui se consume d'elle-même, par elle même, pour elle même".....Merci pour tout, ce partage si joyeux au cœur de nous-même! C'est un chant qui réjouit, se réjouit.
Merci Vincent, tes commentaires ceux de Catherine et de tous ceux qui poussent la porte des mots sacrés du coeur sur ce blog, me touchent infiniment, c'est avec vous, que je puise les paroles au sommet intérieur de moi-même... Merci à tous, de tout coeur !
RépondreSupprimerBonjour Monko.
RépondreSupprimer"Un chant qui réjouit et qui se réjouit"
Oui, réjouissons-nous encore et ensemble
Partout et toujours, dansons sans nous lasser
Portés par la louange sans mesure
qui, irrésistiblement, jaillit
de l'Amour intarissable.
Il me souvient d'un rêve
RépondreSupprimerc'était il y a très longtemps
j'étais encore bien jeune à l'époque,
cherchant Dieu nuit et jour
désespérément,
au point que, même en plein jour,
il faisait grand nuit.
Or il advint au pays des songes
que je me retrouvai debout
devant une immense muraille,
énorme comme celle d'un château-fort.
Je m'approchai.
A un endroit, étrangement,
un arbre encore plus gigantesque
avait poussé à son pied
et des lézardes profondes
comme de vilaines cicatrices
s'étaient formées dans l'édifice
qui menaçait de s'effondrer.
Une voix sans voix m'incita à creuser
là où les racines s'étaient enfoncées
sous les fondations mêmes.
A mains nues je me mis à l'ouvrage
et déccuvris un inépuisable trésor
digne des mille et une nuits.
Parmi toutes ces pierres précieuses
toutes plus belles les unes que les autres
se trouvait une épée.
Je crois bien qu'elle était un peu rouillée.
Sans hésiter, je la pris
et m'en fus, comblée.
C'est à cet instant-là
que je me suis réveillée.
Réel ou pas, mur ou pas mur,
ce rêve est vrai, ça je vous l'assure!
squash
RépondreSupprimer(joli mot pour le scrabble!fermons la parenthèse)
Avez-vous remarqué
tous ces échanges sur le mur?
Jolie partie
ne trouvez-vous pas?
Allons, avouons-le,
nous sommes de grands enfants
incorrigibles.
Dieu soit loué!
Regardez la malice qui brille
au coin de l'oeil
du vieil homme assis!
On nous offre un mur
tout propre au départ
et voici que notre espièglerie
se saisit d'un fusil
y glisse une cartouche
de couleur...et paf!
Oh! la belle tache!
Toutes ces lettres
toutes ces images...
autant de tags
un peu comme un feu d'artifice permanent
qu'on aurait le loisir
de revoir à volonté.
Réel ou pas,vrai ou pas vrai,
VIVE LE MUR
qui nous aura permis
de tant écrire dessus!
Mais où est Charlie?