Je regarde mes mains,
et ne les vois plus...
où plutôt,
elles sont le prolongement
de mon coeur...
Quand elles saisissent,
elles enlacent...
Quand elles touchent,
elles caressent...
Quand elles s'ouvrent,
elles se donnent...
Quand elles prennent,
c'est offert...
Mes mains aiment !
Suis je mes mains ?
Ou bien les mains
sont-elles Amour ?
sont-elles Amour ?
Mes yeux regardent,
et je suis regardée...
Le regard se pose,
nous nous aimons !
Le regard s'oublie,
ne reste que la douce
chaleur des retrouvailles...
chaleur des retrouvailles...
Ô qu'elle est belle
cette miette de paim !...
JE T'AIME !
Merci pour ce baiser
RépondreSupprimersous forme "d'un simple regard amoureux"*
où le couple ne fait plus qu'un
et qui nous invite comme un chant
au banquet spirituel
Ce repas de noces
où nous sommes tous conviés
à célébrer les épousailles
du moi et de l'autre
de l'intérieur et de l'extérieur
du charnel et du spirituel
ce royaume des cieux où,
parfaitement ensemble
NOUS SOMMES
les miettes et le pain
l'eau et le vin
inséparablement présents
à l'instant éternel.
Quelles belles retrouvailles, oui, vraiment!
*l'expression n'est pas de moi, mais de Saint Jean de la Croix dans "la vive flamme d'amour"
oui, le regard est bien la fenêtre du cœur qui "est TOUT", il "embrasse" TOUT, tout simplement!
RépondreSupprimerL'Amour voit, aime, touche, ressent, se donne se reçoit.! la Vie un seul mouvement du silence.
Merci Irina de chanter ce cœur qui efface les mots et ne laisse que la vie tout simplement, c'est une joie!
Bonne journée à vous deux, a st Jean de La Croix aussi
Merci Vincent de nous avoir si bellement ouvert les fenêtres de ton coeur...
RépondreSupprimerContempler la contemplation
c'est ce que nous permet de faire
ici ton regard.
Comment devant cela n'être pas saisi
d'étonnement,
car d'où me vient cette impression
d'assister à une nouvelle façon
d'être en existence?
Merci Catherine, merci Vincent pour tous vos commentaires, expression de la Divine existence !
RépondreSupprimerMerci... voyageurs immobiles nos coeurs battent à l'unisson !
Existence EST !
Magnifique !
Belle journée pour tous !
Instant béni
RépondreSupprimeroù le monde révèle
sa divine nature!
Immense bouquet
d'une infinie variété de fleurs
qui se réjouissent d'être
a la fois riche chacune
de sa propre beauté
et de celle des autres
concert parfait qui remplit tout
symphonies de voix
qui se répandent les unes sur les autres
et se répondent les unes aux autres
sans se lasser, enivrées
des accents sacrés de leur chant
Choeur qui célèbre sans fin
et la joie d'exister
et celle de ressentir
l'infinité de l'amour
qui tout lie dans l'espace et le temps
cette force douce
eau et feu
tout ensemble
origine et sève
d'un arbre universel
cette flamme-sève qui remplit le coeur
d'adoration, de gratitude
et brûle de l'envie
de se donner en retour
élan vibrant qui croit sans cesse
en mesure et en richesse
s'épanouissant dans la danse
entre l'offrir et le recevoir
toujours se poussant l'un vers l'autre
se nourrissant l'un de l'autre...
Qui pourra jamais dire toutes Ses merveilles?
Oui tout à fait c'est un feu qui réchauffe et éclaire en même temps! Gratuit et vivant......les mots ont leur utilité....mais la poésie le chante si bien.....Elle défait le sens, et nous donne l'essence!
RépondreSupprimerMerci à vous deux de le chanter si bien!
l'énigme
RépondreSupprimerQuand tout s'accomplit
sous le regard bienveillant
d'un coeur pur
en toute simplicité
dans le silence paisible
l'énigme ne sera jamais résolue
car aucune question ne se lève plus
Reste le mystère:
l'ordinaire est sacré
la soupe et la cuillère
le moindre geste posé
Tout est nouveau-né de toute éternité
V
RépondreSupprimerA C A
N C E
ne plus penser à rien
comme un enfant
devant le sapin de noël
tout illuminé
s'émerveiller
tout simplement
Miroir
RépondreSupprimerC'est simple,
il suffit d'être simple!
Tout nus,
ne le sommes-nous pas
toujours
sous nos plus beaux atours?
Quand, tout affairés de nous-mêmes,
nous devenons aveugles et sourds,
trop occupés à paraître
quelque chose ou quelqu'un
Nous cherchons bêtement
notre gloire
dans le regard des autres
comme des singes fous dangereux
Sommes-nous encore hommes?
Si on laissait tomber
bas les masques,
que ne verrions-nous pas!
le paradis
RépondreSupprimerPour moi, ce serait voir
tous les gens dans la rue
se parler sans raison
s'embrasser sans façon
heureux d'être ensemble
dans le métro
sourire à pleines dents
rire même à l'occasion,
et la terre d'Amérique
se repeupler de bisons
rien que pour gronder d'aise
sous leurs sabots.
Le Paradis n’est-il pas tout ce qui est comme c’est, « sans moi » pour le vouloir !
RépondreSupprimerCar tout ce qui est voulu, n’est-il pas UNE seule volonté « La Vie, Dieu, le Soi, peu importe le mot » ?
N’est- elle pas une seule énergie qui vibre en TOUT où rien absolument rien, n’est en dehors ni en dedans de tout ce qui est, car TOUT est elle ? ;o)))))
Bonjours, Vincent.
RépondreSupprimerTout à fait d'accord avec toi
ce serait bien qu'un jour
j'en arrive là.
En attendant ce moment-là
Je t'offre ce nouveau poème
de mon moi qui se livre
tel qu'il reçoit l'énergie
en toute humilité
Le grand plus
Enterrer le diamant
précipitamment
pour ne plus être tenté
c'est pas ça le détachement!
Mais voir rouler la goutte d'eau
sur la feuille de laurier
comme une perle parfaite
et la voie lactée essaimer
dans la pleine obscurité
comme une rivière de vrais diamants
Prendre les cheveux blancs
pour argent comptant
le soleil levant
pour tout l'or de la terre
et le plus petit enfant
pour un distributeur de gräces
Avoir cherché ardemment
le royaume des cieux
et sa justice
puis, se réveiller un matin
débordant de joie
avec le sentiment du devoir accompli
savoir au seuil de la mort
que l'histoire n'aurait jamais pu
être mieux écrite
que ce qu'elle fut
et en sourire intérieurement
c'est jouir d'un surcroît
de bonheur
que rien au monde
ne saurait jamais remplacer.
Histoire très personnelle
RépondreSupprimern'engageant que moi
J'ai cherché midi à quatorze heure
J'ai lu les sages taoistes
Moïse et les prophètes
la Torah, le Coran, les Upanishad
la Bhagavad_Gita, les Enfants du Verseau
le matin des magiciens
les contes des mille et une nuits
de l'Afrique et de l'Alaska
les traités des théologiens
la cité de Dieu et la Somme
le message des indiens d'Amérique
les écrits des saints du dix-septième siècle
etc...etc...
sans jamais me lasser.
Et puis un jour,
pleine de confusion
(on le serait à moins)
je suis allée me jeter
comme une enfant prodigue
aux pieds de Notre Père
où j'ai trouvé le repos.
Maintenant j'ai compris
qu'ils disent tous la même chose:
CELA
« Maintenant j'ai compris qu'ils disent tous la même chose: CELA »
RépondreSupprimerSur cela c’est bien vrai....
quand à ce qui est important pour moi « c’est ce qui est vrai, en soi, pour soi, vécu, intégré et exprimé selon son parcours avec ses mots et sa vie » !
Et ce que tu as écris et très beau, très juste...j’aime ton repos qui « comme une enfant prodigue aux pieds de Notre Père.... » C’est reposée !
Ce qui est UN à travers ce parcours dans le deux, trois, quatre........se retrouve et s’exprime selon le chant de chacun...et ça c’est l’Infini Liberté qui se chante avec toutes les notes. Et l’écoute qui est ici se reconnaît dans toutes les mélodies !
Merci Catherine de partager ton chant qui ne parle que de « NOUS » !
Merci vincent pour tes observations si justes.
RépondreSupprimerOui Cela est à l'origine du chant, le chant lui-même et celui qui l'écoute.
Oui tu as bien raison de dire, dans une de tes remrques, qu'il y a encore un moi de trop face au Soi.
Mon commentaire "histoire très personnelle" parlait de ma conversion et de l'abandon à Dieu. Cet abandon est loin d'être total, en ce qui me concerne.Mais la graine a été semée.Je dirais avec Saint Paul:"Il faut qu'Il croisse et que je diminue".
Merci encore pour tout et à bientôt.
L'OEIL D'UN CHIEN
RépondreSupprimerJe marche dans la rue, pressée
D'aller chercher pour quelques euros
Des boîtes topbudget et des trucs périmés:
C'est ma sortie banque alimentaire
Ca ne me réjouis pas, bien au contraire.
Alors je ne regarde rien, je passe...
Quand soudain devant moi
Un homme avec son chien.
Je les ai déjà rencontrés en ville
Mais là, VRAIMENT je les vois:
L'homme et son chien font un.
Lui tient à la main une sorte de guide
Auquel est attaché l'animal
Une bête solide, aux poils très noirs
Et aux grands yeux dorés.
Derrière ses lunettes fumées
Le regard de l'homme est fixe:
Normal, il est aveugle.
Avec toujours sur les lèvres
Un même imperturbable sourire
Cet homme dégage du bonheur.
Le chien devant lui accorde son allure
Aux pas prudents de son maître
Lui évite tous les obstacles
A droite, à gauche,devant:
L'homme et le chien font un.
Je les suis un bon moment
Je ne veux pas les dépasser
L'air de rien, comme ça...
Alors je glisse un compliment au chien
le maître est très content
Son sourire se fait radieux.
Puis je traverse et croise le regard
A la fois doux et totalement concentré
Du chien qui me montre
L'énorme responsabilité
Qu'il porte concieusement
Avec amour et tellement d'attention.
Pleine de gratitude envers eux
Pour la grande et belle leçon de vie
Qu'ils viennent de me donner,
Je me mets à rêver du jour
Où tous nous serons uns
Comme ces deux-là le sont déjà.
Quand on voit VRAIMENT... on croit rêver...
RépondreSupprimerpuisqu'on voudrait que ce rêve devienne une réalité...
étrange... étrange...
Voir VRAIMENT est totalement suffisant... il n'y a rien et il n'y aura jamais rien de plus ou de moins !
Belle journée pour tous !
Oui rien de plus rien de moins, TOUT est là chantant le perfection même.....!
RépondreSupprimerbises à tous!