Pourquoi chercher dans la mémoire
des paroles réconfortantes reçues,
des actions méritoires vécues,
des faits que l'on décortique encore,
des peurs qui n'ont et n'aurons plus d'existence,
ce ne sont que deux ombres qui bavardent...
Alors qu'au soleil de notre Présence,
jaillit la beauté en toutes les secondes,
nous emplissant totalement
de la Vie même, rayonnante!
de la Vie même, telle qu'elle est!
Être en cette beauté se révélant
dissout tout extérieur et intérieur...
ne faisant aucune place,
à aucune distance,
d'aucunes sortent...
Comme en la tranquillité d'épousailles
depuis longtemps consommées,
une fraîcheur cristalline
inonde d'Amour l'instant...
Tout est à sa place,
au rythme du temps,
qui s'arrête alors,
pour en gouter l'éclat !
J'AIME !
oui, pourquoi en effet?
RépondreSupprimeroui.......c'est quand même plus simple...J'AIME!
RépondreSupprimerLa mémoire, les ombres qui bavardent, les actions...les états.....sans existences réelles!
Des reflets, des ombres sans substances.....et pourtant ils sont expressions de la Présence qui se joue.....laissons jouer...dans l'amour de tout ce qui est! Car en fait rien n'est en dehors ni au dedans de rien "c'est" et c'est de l'amour pour rien.......sacré "tension" (la vache!)(sourire)!
Trop beau, ce texte
RépondreSupprimerj'en suis sans voix
C'est grave,docteur?
hors sujet
RépondreSupprimerComment commenter un texte pareil? C'est impossible, tout bonnement impossible! Ce serait comme effeuiller une marguerite, vous comprenez!Ce serait presque criminel.Et puis de toute façon, cela même s'avère impossible vu que le sujet s'est à ce point abîmé dans la contemplation de la marguerite sus-dite qu'on ne le retrouve plus nulle part.Le docteur, consulté en urgence après mon deuxième essai totalement loupé, a haussé les épaules puis, non sans avoir longuement soupiré, a fini par lâcher ceci:"vous n'avez qu'à trouver un Otre sujet!" Alors bingo, ça donne ça:
Petites fleurs dans la boue
sur quel chemin vous trouviez-vous
quand l'appareil pencha vers vous
sa caméra numérique?
Petites fleurs dans la boue
combien de temps avez-vous tenu?
Une semaine ou deux, pas plus!
Fleurs éphémères, chimériques...
"Mais du tout, pour qui se prend-elle!
Regarde-toi, petite cervelle!
N'importe quoi, répondirent-elles!
Chimère toi-même, hé! bourrique!
Oui, je saia, ça ressemble à du délire masochiste façon Coluche-nunuche, mais c'est pas moi qui l'ai dit, c'est elles! Bon,de toute manière,c'était déjà très compromis ,des le départ. Je le sentais pas ce docteur...alors! Alors voilà où ça mène un texte trop beau. Trop c'est trop! Tout ça c'est de ta faute, Irina, na!
signé: mon mental en perdition
Fleur d'insomnie
RépondreSupprimerLe premier docteur, imbu de sa soit-disant science,ne voyant pas plus loin que le bout de son nez,je suis finalement allée consulter un vrai docteur en mystique chrétienne.Et là, euréka! j'ai trouvé ça:
"Délivrée du monde sensible et du monde intellectuel,l'âme entre dans la mystérieuse obscurité d'une sainte ignorance;et,renonçant à toute donnée scientifique, elle se perd en Celui qui ne peut être ni vu ni saisi; toute entière à ce souverain objet, sans appartenir à ,elle-même ni à d'autres; unie à l'inconnu par la plus belle partie d'elle-même, et en raison de son renoncement à la science; enfin, puisant dans cette ignorance absolue une connaissance que l'entendement ne saurait conquérir.
Pseudo-Denis dans Théologie Mystique (ch 1;§3)
En plein dans le mille, cette fois!
Merci mon Dieu.
oui, joliment exprimé.....non-savoir...le cœur se sait tout court!
RépondreSupprimerLe triomphe
RépondreSupprimerOn ne peut voir,
Dans ces quelques petites fleurs
d'une infinie fragilité
épanouies gaiement
au beau milieu d'une flaque de boue,
ou dans cet astre évanescent
à peine perceptible
dans un ciel vide,
on ne peut voir
qu'une des formes
parmi tant d'autres
de l'inconscience ignorante
ou bien d'ignorance inconsciente,
ou pire, de l'innocence niaise,
c'est selon.
Mais alors surgit
devant cette évidence
incontournable,
ABRUPTE
la désespérante impuissance
ou bien l'impuissance désespérante
au spectacle des vivants livrés
à peine nés
aux machoîres ensanglantées du temps.
Pourtant, et c'est bien là
le plus grand mystére de la vie,
on peut aussi voir
ce qui a ému le photographe
et l'a poussé à les poser
sur pellicule
pour nous les offrir ensuite.
On peut contempler en silence
l'incroyable rutilance
d'une aussi pure humilité
et la voir TRIOMPHER,et de loin
en matière de beauté
dans la plus stricte intimité
et le plus simple appareil,
l'emporter haut la main
sur le bling-bling
de toutes les miss enrubannées.
Merci encore, Irina.
En réponse clin d'oeil à Vincent:
RépondreSupprimer"Le resto du coeur"
Venez comme vous êtes, dit un slogan à la mode. C'est ainsi que, sans crier gare, plutôt que d'aller au MacDo consommer une nourriture inside et malsaine, j'ai préféré répondre à l'invitation du menu de ce blog.
Je suis venue telle que vous me voyez là, moi qui, après avoir vainement essayé d'étouffer mon mental pendant des années au pieds de maîtres plus ou moins zarbis, ai enfin compris qu'il valait mieux "mettre l'intellect au service du coeur".
C'est pourquoi aujourd'hui je vous concocte des messages ou des poèmes assaisonnés au gré de ma fantaisie et savoure ceux que vous proposez avec une délectation non dissimulée.
Qu'il fait bon participer à l'alchimie culinaire du sacré ordinaire!.
"deux ombres qui bavardent"
RépondreSupprimerillustration:
KOAN:
Question: qu'est-ce qu'un citron?
réponse:ceci
ou bien cela:
Un jour mon coquin de frère m'a dit:
toutes les religions sont fausses.
Je lui ai répondu, tout de go:
Pour moi, elles sont toutes vraies.
Qui a raison?
Ni l'un, ni l'autre
tous les deux,pour sûr
sans aucun zeste de doute!
Comme étrennes,un poème:
RépondreSupprimerNOIR ET BLANC
Loin de tout secours humain
Aux confins sauvages du monde
Perdus en plein brouillard
Seuls sur un rafiot fragile
Dangereusement craquant
Sous les coups de boutoir
De vagues solides qui s'abattent
refluent et se soulèvent
cognent à tout rompre
Lutter comme des fous furieux
Pour survivre coûte que coûte
Serrer les dents et les fesses
Tirer la corde de toutes nos forces
Tenir bien ferme la barre
Ne jamais se résigner à sombrer
La gueule ouverte dans le néant
Se battre jusqu'à la mort
Et perdre, épuisés, connaissance.
Se réveiller soudain sur le flanc blanc
D'une côte si familière
Où les nôtres, sains et saufs
Debout, tout neufs, tout pleins de Lumière
Un Soleil vif planté au fond du coeur
Qui éclaire infiniment sans jamais éblouir
Qui brûle si fort, si doux
Qu'Il nous fait tous nous retrouver
En en pleurant de bonheur
Tomber ravis agenouillés
Ivres de reconnaissance
Baiser la Terre-Mère mille fois
S'y rouler de bonheur
Puis relever et le corps et la tête
Et les bras tendus au ciel
Bénir la divine tempête
Qui fait périr toute illusion
Et nous mène à si bon port
Nous y redécouvrir immortels
Très belle inspiration, Catherine,
RépondreSupprimermerci beaucoup...
Oui..très belle inspiration, voyage de la vie, vie du voyage...voyageur immobile où la vie vit sans que jamais personne n'y sombre nous sommes le mouvement-immobile...tranquillité du cœur!
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