27 décembre 2010

Ombre et lumière...



Pourquoi chercher dans la mémoire
des paroles réconfortantes reçues,
des actions méritoires vécues,
des faits que l'on décortique encore,
des peurs qui n'ont et n'aurons plus d'existence,
ce ne sont que deux ombres qui bavardent...

Alors qu'au soleil de notre Présence,
jaillit la beauté en toutes les secondes,
nous emplissant totalement 
de la Vie même, rayonnante!
de la Vie même, telle qu'elle est!
Être en cette beauté se révélant 
dissout tout extérieur et intérieur...
ne faisant aucune place,
à aucune distance,
d'aucunes sortent...

Comme en la tranquillité d'épousailles
depuis longtemps consommées,
une fraîcheur cristalline
inonde d'Amour l'instant...
Tout est à sa place,
au rythme du temps,
qui s'arrête alors,
pour en gouter l'éclat !

J'AIME !

12 commentaires:

  1. catherine12/27/2010

    oui, pourquoi en effet?

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  2. oui.......c'est quand même plus simple...J'AIME!
    La mémoire, les ombres qui bavardent, les actions...les états.....sans existences réelles!
    Des reflets, des ombres sans substances.....et pourtant ils sont expressions de la Présence qui se joue.....laissons jouer...dans l'amour de tout ce qui est! Car en fait rien n'est en dehors ni au dedans de rien "c'est" et c'est de l'amour pour rien.......sacré "tension" (la vache!)(sourire)!

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  3. Catherine12/27/2010

    Trop beau, ce texte
    j'en suis sans voix
    C'est grave,docteur?

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  4. catherine12/28/2010

    hors sujet

    Comment commenter un texte pareil? C'est impossible, tout bonnement impossible! Ce serait comme effeuiller une marguerite, vous comprenez!Ce serait presque criminel.Et puis de toute façon, cela même s'avère impossible vu que le sujet s'est à ce point abîmé dans la contemplation de la marguerite sus-dite qu'on ne le retrouve plus nulle part.Le docteur, consulté en urgence après mon deuxième essai totalement loupé, a haussé les épaules puis, non sans avoir longuement soupiré, a fini par lâcher ceci:"vous n'avez qu'à trouver un Otre sujet!" Alors bingo, ça donne ça:

    Petites fleurs dans la boue
    sur quel chemin vous trouviez-vous
    quand l'appareil pencha vers vous
    sa caméra numérique?

    Petites fleurs dans la boue
    combien de temps avez-vous tenu?
    Une semaine ou deux, pas plus!
    Fleurs éphémères, chimériques...

    "Mais du tout, pour qui se prend-elle!
    Regarde-toi, petite cervelle!
    N'importe quoi, répondirent-elles!
    Chimère toi-même, hé! bourrique!

    Oui, je saia, ça ressemble à du délire masochiste façon Coluche-nunuche, mais c'est pas moi qui l'ai dit, c'est elles! Bon,de toute manière,c'était déjà très compromis ,des le départ. Je le sentais pas ce docteur...alors! Alors voilà où ça mène un texte trop beau. Trop c'est trop! Tout ça c'est de ta faute, Irina, na!

    signé: mon mental en perdition

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  5. Catherine12/28/2010

    Fleur d'insomnie

    Le premier docteur, imbu de sa soit-disant science,ne voyant pas plus loin que le bout de son nez,je suis finalement allée consulter un vrai docteur en mystique chrétienne.Et là, euréka! j'ai trouvé ça:
    "Délivrée du monde sensible et du monde intellectuel,l'âme entre dans la mystérieuse obscurité d'une sainte ignorance;et,renonçant à toute donnée scientifique, elle se perd en Celui qui ne peut être ni vu ni saisi; toute entière à ce souverain objet, sans appartenir à ,elle-même ni à d'autres; unie à l'inconnu par la plus belle partie d'elle-même, et en raison de son renoncement à la science; enfin, puisant dans cette ignorance absolue une connaissance que l'entendement ne saurait conquérir.
    Pseudo-Denis dans Théologie Mystique (ch 1;§3)

    En plein dans le mille, cette fois!
    Merci mon Dieu.

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  6. oui, joliment exprimé.....non-savoir...le cœur se sait tout court!

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  7. catherine12/28/2010

    Le triomphe

    On ne peut voir,
    Dans ces quelques petites fleurs
    d'une infinie fragilité
    épanouies gaiement
    au beau milieu d'une flaque de boue,
    ou dans cet astre évanescent
    à peine perceptible
    dans un ciel vide,
    on ne peut voir
    qu'une des formes
    parmi tant d'autres
    de l'inconscience ignorante
    ou bien d'ignorance inconsciente,
    ou pire, de l'innocence niaise,
    c'est selon.

    Mais alors surgit
    devant cette évidence
    incontournable,
    ABRUPTE
    la désespérante impuissance
    ou bien l'impuissance désespérante
    au spectacle des vivants livrés
    à peine nés
    aux machoîres ensanglantées du temps.

    Pourtant, et c'est bien là
    le plus grand mystére de la vie,
    on peut aussi voir
    ce qui a ému le photographe
    et l'a poussé à les poser
    sur pellicule
    pour nous les offrir ensuite.

    On peut contempler en silence
    l'incroyable rutilance
    d'une aussi pure humilité
    et la voir TRIOMPHER,et de loin
    en matière de beauté
    dans la plus stricte intimité
    et le plus simple appareil,
    l'emporter haut la main
    sur le bling-bling
    de toutes les miss enrubannées.

    Merci encore, Irina.

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  8. catherine12/28/2010

    En réponse clin d'oeil à Vincent:
    "Le resto du coeur"

    Venez comme vous êtes, dit un slogan à la mode. C'est ainsi que, sans crier gare, plutôt que d'aller au MacDo consommer une nourriture inside et malsaine, j'ai préféré répondre à l'invitation du menu de ce blog.
    Je suis venue telle que vous me voyez là, moi qui, après avoir vainement essayé d'étouffer mon mental pendant des années au pieds de maîtres plus ou moins zarbis, ai enfin compris qu'il valait mieux "mettre l'intellect au service du coeur".
    C'est pourquoi aujourd'hui je vous concocte des messages ou des poèmes assaisonnés au gré de ma fantaisie et savoure ceux que vous proposez avec une délectation non dissimulée.
    Qu'il fait bon participer à l'alchimie culinaire du sacré ordinaire!.

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  9. catherine12/30/2010

    "deux ombres qui bavardent"
    illustration:

    KOAN:

    Question: qu'est-ce qu'un citron?
    réponse:ceci
    ou bien cela:
    Un jour mon coquin de frère m'a dit:
    toutes les religions sont fausses.
    Je lui ai répondu, tout de go:
    Pour moi, elles sont toutes vraies.
    Qui a raison?
    Ni l'un, ni l'autre
    tous les deux,pour sûr
    sans aucun zeste de doute!

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  10. catherine1/02/2011

    Comme étrennes,un poème:

    NOIR ET BLANC

    Loin de tout secours humain
    Aux confins sauvages du monde
    Perdus en plein brouillard
    Seuls sur un rafiot fragile
    Dangereusement craquant
    Sous les coups de boutoir
    De vagues solides qui s'abattent
    refluent et se soulèvent
    cognent à tout rompre

    Lutter comme des fous furieux
    Pour survivre coûte que coûte
    Serrer les dents et les fesses
    Tirer la corde de toutes nos forces
    Tenir bien ferme la barre
    Ne jamais se résigner à sombrer
    La gueule ouverte dans le néant
    Se battre jusqu'à la mort
    Et perdre, épuisés, connaissance.

    Se réveiller soudain sur le flanc blanc
    D'une côte si familière
    Où les nôtres, sains et saufs
    Debout, tout neufs, tout pleins de Lumière
    Un Soleil vif planté au fond du coeur
    Qui éclaire infiniment sans jamais éblouir
    Qui brûle si fort, si doux
    Qu'Il nous fait tous nous retrouver
    En en pleurant de bonheur

    Tomber ravis agenouillés
    Ivres de reconnaissance
    Baiser la Terre-Mère mille fois
    S'y rouler de bonheur
    Puis relever et le corps et la tête
    Et les bras tendus au ciel
    Bénir la divine tempête
    Qui fait périr toute illusion
    Et nous mène à si bon port
    Nous y redécouvrir immortels

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  11. Très belle inspiration, Catherine,
    merci beaucoup...

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  12. Oui..très belle inspiration, voyage de la vie, vie du voyage...voyageur immobile où la vie vit sans que jamais personne n'y sombre nous sommes le mouvement-immobile...tranquillité du cœur!

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