28 décembre 2010

Regard...



Je regarde mes mains,
et ne les vois plus...
où plutôt,
elles sont le prolongement
de mon coeur...
Quand elles saisissent,
elles enlacent...
Quand elles touchent,
elles caressent...
Quand elles s'ouvrent,
elles se donnent...
Quand elles prennent,
c'est offert...
Mes mains aiment !
Suis je mes mains ?
Ou bien les mains
sont-elles Amour ?

Mes yeux regardent,
et je suis regardée...
Le regard se pose,
nous nous aimons !
Le regard s'oublie,
ne reste que la douce
chaleur des retrouvailles...

Ô qu'elle est belle
cette miette de paim !...
JE T'AIME !

18 commentaires:

  1. catherine12/28/2010

    Merci pour ce baiser
    sous forme "d'un simple regard amoureux"*
    où le couple ne fait plus qu'un
    et qui nous invite comme un chant
    au banquet spirituel

    Ce repas de noces
    où nous sommes tous conviés
    à célébrer les épousailles
    du moi et de l'autre
    de l'intérieur et de l'extérieur
    du charnel et du spirituel

    ce royaume des cieux où,
    parfaitement ensemble
    NOUS SOMMES
    les miettes et le pain
    l'eau et le vin
    inséparablement présents
    à l'instant éternel.

    Quelles belles retrouvailles, oui, vraiment!

    *l'expression n'est pas de moi, mais de Saint Jean de la Croix dans "la vive flamme d'amour"

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  2. oui, le regard est bien la fenêtre du cœur qui "est TOUT", il "embrasse" TOUT, tout simplement!
    L'Amour voit, aime, touche, ressent, se donne se reçoit.! la Vie un seul mouvement du silence.
    Merci Irina de chanter ce cœur qui efface les mots et ne laisse que la vie tout simplement, c'est une joie!
    Bonne journée à vous deux, a st Jean de La Croix aussi

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  3. Catherine12/29/2010

    Merci Vincent de nous avoir si bellement ouvert les fenêtres de ton coeur...

    Contempler la contemplation
    c'est ce que nous permet de faire
    ici ton regard.
    Comment devant cela n'être pas saisi
    d'étonnement,
    car d'où me vient cette impression
    d'assister à une nouvelle façon
    d'être en existence?

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  4. Merci Catherine, merci Vincent pour tous vos commentaires, expression de la Divine existence !
    Merci... voyageurs immobiles nos coeurs battent à l'unisson !

    Existence EST !
    Magnifique !

    Belle journée pour tous !

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  5. catherine12/29/2010

    Instant béni
    où le monde révèle
    sa divine nature!

    Immense bouquet
    d'une infinie variété de fleurs
    qui se réjouissent d'être
    a la fois riche chacune
    de sa propre beauté
    et de celle des autres

    concert parfait qui remplit tout
    symphonies de voix
    qui se répandent les unes sur les autres
    et se répondent les unes aux autres
    sans se lasser, enivrées
    des accents sacrés de leur chant

    Choeur qui célèbre sans fin
    et la joie d'exister
    et celle de ressentir
    l'infinité de l'amour
    qui tout lie dans l'espace et le temps

    cette force douce
    eau et feu
    tout ensemble
    origine et sève
    d'un arbre universel

    cette flamme-sève qui remplit le coeur
    d'adoration, de gratitude
    et brûle de l'envie
    de se donner en retour

    élan vibrant qui croit sans cesse
    en mesure et en richesse
    s'épanouissant dans la danse
    entre l'offrir et le recevoir
    toujours se poussant l'un vers l'autre
    se nourrissant l'un de l'autre...

    Qui pourra jamais dire toutes Ses merveilles?

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  6. Oui tout à fait c'est un feu qui réchauffe et éclaire en même temps! Gratuit et vivant......les mots ont leur utilité....mais la poésie le chante si bien.....Elle défait le sens, et nous donne l'essence!
    Merci à vous deux de le chanter si bien!

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  7. catherine12/29/2010

    l'énigme

    Quand tout s'accomplit
    sous le regard bienveillant
    d'un coeur pur
    en toute simplicité
    dans le silence paisible


    l'énigme ne sera jamais résolue
    car aucune question ne se lève plus

    Reste le mystère:
    l'ordinaire est sacré
    la soupe et la cuillère
    le moindre geste posé

    Tout est nouveau-né de toute éternité

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  8. catherine12/29/2010

    V


    A C A


    N C E


    ne plus penser à rien

    comme un enfant
    devant le sapin de noël
    tout illuminé

    s'émerveiller
    tout simplement

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  9. catherine12/29/2010

    Miroir

    C'est simple,
    il suffit d'être simple!

    Tout nus,
    ne le sommes-nous pas
    toujours
    sous nos plus beaux atours?

    Quand, tout affairés de nous-mêmes,
    nous devenons aveugles et sourds,
    trop occupés à paraître
    quelque chose ou quelqu'un

    Nous cherchons bêtement
    notre gloire
    dans le regard des autres
    comme des singes fous dangereux

    Sommes-nous encore hommes?
    Si on laissait tomber
    bas les masques,
    que ne verrions-nous pas!

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  10. catherine12/29/2010

    le paradis

    Pour moi, ce serait voir
    tous les gens dans la rue
    se parler sans raison
    s'embrasser sans façon
    heureux d'être ensemble
    dans le métro
    sourire à pleines dents
    rire même à l'occasion,
    et la terre d'Amérique
    se repeupler de bisons
    rien que pour gronder d'aise
    sous leurs sabots.

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  11. Le Paradis n’est-il pas tout ce qui est comme c’est, « sans moi » pour le vouloir !
    Car tout ce qui est voulu, n’est-il pas UNE seule volonté « La Vie, Dieu, le Soi, peu importe le mot » ?
    N’est- elle pas une seule énergie qui vibre en TOUT où rien absolument rien, n’est en dehors ni en dedans de tout ce qui est, car TOUT est elle ? ;o)))))

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  12. catherine12/30/2010

    Bonjours, Vincent.
    Tout à fait d'accord avec toi
    ce serait bien qu'un jour
    j'en arrive là.
    En attendant ce moment-là
    Je t'offre ce nouveau poème
    de mon moi qui se livre
    tel qu'il reçoit l'énergie
    en toute humilité

    Le grand plus

    Enterrer le diamant
    précipitamment
    pour ne plus être tenté
    c'est pas ça le détachement!

    Mais voir rouler la goutte d'eau
    sur la feuille de laurier
    comme une perle parfaite
    et la voie lactée essaimer
    dans la pleine obscurité
    comme une rivière de vrais diamants

    Prendre les cheveux blancs
    pour argent comptant
    le soleil levant
    pour tout l'or de la terre
    et le plus petit enfant
    pour un distributeur de gräces

    Avoir cherché ardemment
    le royaume des cieux
    et sa justice
    puis, se réveiller un matin
    débordant de joie
    avec le sentiment du devoir accompli

    savoir au seuil de la mort
    que l'histoire n'aurait jamais pu
    être mieux écrite
    que ce qu'elle fut
    et en sourire intérieurement

    c'est jouir d'un surcroît
    de bonheur
    que rien au monde
    ne saurait jamais remplacer.

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  13. catherine12/30/2010

    Histoire très personnelle
    n'engageant que moi

    J'ai cherché midi à quatorze heure
    J'ai lu les sages taoistes
    Moïse et les prophètes
    la Torah, le Coran, les Upanishad
    la Bhagavad_Gita, les Enfants du Verseau
    le matin des magiciens
    les contes des mille et une nuits
    de l'Afrique et de l'Alaska
    les traités des théologiens
    la cité de Dieu et la Somme
    le message des indiens d'Amérique
    les écrits des saints du dix-septième siècle
    etc...etc...
    sans jamais me lasser.

    Et puis un jour,
    pleine de confusion
    (on le serait à moins)
    je suis allée me jeter
    comme une enfant prodigue
    aux pieds de Notre Père
    où j'ai trouvé le repos.
    Maintenant j'ai compris
    qu'ils disent tous la même chose:

    CELA

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  14. « Maintenant j'ai compris qu'ils disent tous la même chose: CELA »

    Sur cela c’est bien vrai....
    quand à ce qui est important pour moi « c’est ce qui est vrai, en soi, pour soi, vécu, intégré et exprimé selon son parcours avec ses mots et sa vie » !
    Et ce que tu as écris et très beau, très juste...j’aime ton repos qui « comme une enfant prodigue aux pieds de Notre Père.... » C’est reposée !
    Ce qui est UN à travers ce parcours dans le deux, trois, quatre........se retrouve et s’exprime selon le chant de chacun...et ça c’est l’Infini Liberté qui se chante avec toutes les notes. Et l’écoute qui est ici se reconnaît dans toutes les mélodies !
    Merci Catherine de partager ton chant qui ne parle que de « NOUS » !

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  15. catherine12/30/2010

    Merci vincent pour tes observations si justes.
    Oui Cela est à l'origine du chant, le chant lui-même et celui qui l'écoute.
    Oui tu as bien raison de dire, dans une de tes remrques, qu'il y a encore un moi de trop face au Soi.
    Mon commentaire "histoire très personnelle" parlait de ma conversion et de l'abandon à Dieu. Cet abandon est loin d'être total, en ce qui me concerne.Mais la graine a été semée.Je dirais avec Saint Paul:"Il faut qu'Il croisse et que je diminue".
    Merci encore pour tout et à bientôt.

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  16. Catherine1/18/2011

    L'OEIL D'UN CHIEN

    Je marche dans la rue, pressée
    D'aller chercher pour quelques euros
    Des boîtes topbudget et des trucs périmés:
    C'est ma sortie banque alimentaire
    Ca ne me réjouis pas, bien au contraire.
    Alors je ne regarde rien, je passe...
    Quand soudain devant moi
    Un homme avec son chien.
    Je les ai déjà rencontrés en ville
    Mais là, VRAIMENT je les vois:
    L'homme et son chien font un.
    Lui tient à la main une sorte de guide
    Auquel est attaché l'animal
    Une bête solide, aux poils très noirs
    Et aux grands yeux dorés.
    Derrière ses lunettes fumées
    Le regard de l'homme est fixe:
    Normal, il est aveugle.
    Avec toujours sur les lèvres
    Un même imperturbable sourire
    Cet homme dégage du bonheur.
    Le chien devant lui accorde son allure
    Aux pas prudents de son maître
    Lui évite tous les obstacles
    A droite, à gauche,devant:
    L'homme et le chien font un.

    Je les suis un bon moment
    Je ne veux pas les dépasser
    L'air de rien, comme ça...
    Alors je glisse un compliment au chien
    le maître est très content
    Son sourire se fait radieux.
    Puis je traverse et croise le regard
    A la fois doux et totalement concentré
    Du chien qui me montre
    L'énorme responsabilité
    Qu'il porte concieusement
    Avec amour et tellement d'attention.

    Pleine de gratitude envers eux
    Pour la grande et belle leçon de vie
    Qu'ils viennent de me donner,
    Je me mets à rêver du jour
    Où tous nous serons uns
    Comme ces deux-là le sont déjà.

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  17. Quand on voit VRAIMENT... on croit rêver...
    puisqu'on voudrait que ce rêve devienne une réalité...
    étrange... étrange...
    Voir VRAIMENT est totalement suffisant... il n'y a rien et il n'y aura jamais rien de plus ou de moins !
    Belle journée pour tous !

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  18. Oui rien de plus rien de moins, TOUT est là chantant le perfection même.....!
    bises à tous!

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